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dimanche 28 décembre 2014

définition de la santé

D'après la définition  dictionnaire LAROUSSE: sanitas de sanus en latin, la santé est:État de bon fonctionnement de l'organisme, État de l'organisme, bon ou mauvais : Être en mauvaise santé, Équilibre psychique, harmonie de la vie mentale : Santé morale, État sanitaire des membres d'une collectivité : Constater une amélioration de la santé d'un pays, État, situation, satisfaisants ou non, de quelque chose dans le domaine économique, social : La santé de l'euro.
pour L'OMS (Organisation Mondiale de Santé), la santé se définit comme un état de bien-être complet, comprenant l'état physique, mental, social, environnemental... Donc la santé n'est pas seulement le fait d'être malade ou d'être atteint d'une infirmité. C'est une notion relative, ressentie par chaque individu. Aucune mesure réelle ne peut mesurer la santé, puisque la santé est le fait de satisfaire tous ses besoins (affectifs, nutritionnels, relationnels, sanitaires...). En médecine, la santé est l'absence de maladie.

Le modèle médical de la santé:

Il est difficile de définir la santé avec précision et les façons de la percevoir ont évolué au fils des ans. Ainsi, le modèle médical dominait en Amérique du Nord tout au long du 20e siècle.

Sous sa forme la plus extrême, le modèle médical perçoit le corps comme une machine qui doit être réparée lorsqu’elle est défectueuse. Il met l’accent sur le traitement de maladies physiques précises, ne tient pas adéquatement compte des problèmes d’ordre mental ou social et vise à régler les problèmes de santé, sans accorder d’importance à la prévention.

en conséquence, la santé est évaluée par l’absence de maladie, soit par les taux de maladie et de décès. La santé est par conséquent définie par l’absence de maladie et la présence de niveaux de fonctionnement élevés.

Lorsqu’il est appliqué à la santé de la population, le modèle médical peut définir une population en santé comme une population dont les membres sont tous en santé.

le modèle holistique de la santé:

Ce modèle élargit la perspective du modèle médical et introduit aussi l’idée d’une santé positive (bien qu’à l’origine l’OMS n’ait pas utilisé ce terme).
On a longtemps considéré que la définition de l’OMS était impossible à mesurer et que les termes étaient vagues. Cela relevait moins du fait que personne ne pouvait inventer des façons de mesurer le « bien-être » (en fait, les psychologues y sont parvenus) que du fait que cette démarche exigeait des évaluations subjectives qui étaient à l’opposé des indicateurs objectifs que favorisait le modèle médical.
Appliqué à la santé de la population, le modèle holistique permettrait soit de regrouper les indicateurs individuels pertinents, soit d’enregistrer les mesures du bien-être de la population dans son ensemble.

Le modèle du bien-être :

En 1984, un document de discussion a proposé de s’éloigner de la vision de la santé comme un état et de se diriger vers un modèle dynamique qui la présentait comme un processus ou une force.

Cette notion a été amplifiée dans la Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé en 1986. On a alors défini la santé comme « la mesure dans laquelle une personne ou un groupe peut réaliser ses aspirations et satisfaire ses besoins et s’adapter aux changements et au milieu. 

La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie; il s'agit d'un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques. » (Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional pour l'Europe (1984). 

Des définitions connexes comprennent celles qui perçoivent la santé au niveau de la résilience (p. ex. « la capacité des personnes, des familles, des groupes et des communautés de s’adapter avec succès à l’adversité ou au risque. » (Vingilis et Sarkella, Social Indicators Research 1997;40:159)
 
Lorsqu’elle est appliquée à la santé de la population, la définition peut comprendre des éléments comme la mesure dans laquelle la population réussit à s’adapter au changement comme des perturbations au niveau de la situation économique ou des catastrophes naturelles.

Voici une définition écologique : « Condition dans laquelle les humains et les autres créatures vivantes avec qui ils interagissent peuvent coexister indéfiniment. » (Last JM. Dictionary of epidemiology. IEA, 1995:73)

en conclusion:

Même si aucun de ces modèles ne semble idéal, chacun apporte sa contribution.
  • L’avantage du modèle médical est le fait que la maladie représente un problème crucial auquel fait face la société et que les problèmes de santé sont rapidement diagnostiqués et pris en compte. Mais, il s’agit d’une approche étroite qui, dans sa forme extrême, considère les personnes ayant des handicaps comme n’étant pas en santé et dans lequel la santé ne se rattache qu’à la maladie physique et à la mortalité. 
  • Une autre limite possible du modèle médical est l’omission d’une dimension temporelle. Devrions-nous considérer comme égales au niveau de la santé deux personnes dont l’état fonctionnel est égal si une des deux est porteuse d’un gène mortel qui entraînera un décès prématuré? De plus, si le pronostic n’est pas inclus, la prévention n’a pas de mérite. 
  • Les modèles holistiques et de bien-être ont l’avantage de distinguer les gens qui ont le plus haut niveau de fonctionnement; ils mettent l’accent sur la santé mentale et physique et sur de plus vastes questions relatives à une participation active à la vie.
  • Ils permettent aussi une distinction plus subtile des gens qui réussissent à vivre des vies productives malgré une déficience physique : les personnes aveugles ou amputées peuvent quand même réaliser leurs aspirations, être productives, heureuses et perçues comme étant en santé.
  • Le désavantage vient du fait que ces conceptions risquent d’être excessivement larges et de comprendre tous les aspects de la vie. Ainsi, elles ne font pas de distinction claire entre l’état consistant à être en santé et les conséquences d’être en santé, pas plus qu’elles ne font de distinction entre la santé et les déterminants de la santé. Par exemple, la santé sociale peut davantage être perçue comme un déterminant que comme un marqueur de l’état de santé; elle est vulnérable à l’influence de nombreux différents facteurs. 
  • Un autre défi vient du fait que la bonne santé se prédit en adoptant un modèle de santé dynamique (p. ex. la capacité de se ressaisir après des insultes). Par conséquent, nous devons aussi nous éloigner d’un modèle de cause à effet strictement linéaire pour nous diriger vers un modèle de systèmes dans lesquels la santé est une force, un facteur de production et un aboutissement, et non seulement le résultat d’un processus linéaire.
  • Beaucoup des idées présentées dans ces modèles de santé en évolution ont été élaborées davantage dans le cadre de discussions sur la Médecine parallèle.

important à connaitre:

Déficience : « toute perte de substance ou altération d'une fonction ou d'une structure psychologique, physiologique ou anatomique ». (International Classification of Impairments, Disabilities and Handicaps, OMS, Genève, 1980)

Incapacité : « toute réduction (résultant d'une déficience) partielle ou totale de la capacité d'accomplir une activité d'une façon, ou dans des limites considérées comme normales pour un être humain ». 

Handicap (désavantage) : « le désavantage social d'un individu est le préjudice qui résulte de sa déficience ou de son incapacité et qui limite ou interdit l'accomplissement d'un rôle considéré comme normal (selon l’âge et le sexe de l’individu concerné et les facteurs sociaux et culturels) ». 

Fragilité : « ensemble de problèmes et de pertes de capacité qui rend une personne plus vulnérable aux défis environnementaux ».

Qualité de la vie a pris de l’importance comme façon de souligner une perspective positive de la santé .

la santé étant une capacité de vivre et de se jouir de toutes les possibilitées que lui donne la vie. Ceci représente un extension de la notion de désavantage en y ajoutant le bien-être psychologique plus des sentiments d'engagement positive en la vie journalière. C'est un concept essentiellement subjective, jugé par le patient lui-même.

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